mercredi 9 novembre 2011

BABYCART / SHOWCASE !!! LE RETOUR…

Une longue installation basée sous le double signe de la contrebasse au gars Francis (Ruggirello) – qui affleure dangereusement à moins de 15cm du plafond ! – et de la peur de l'"autre" : des ondes "extérieures", plus précisément, suspectées de se montrer uniquement céans afin de "brouiller" de méchanceté celles, "gentilles", en provenance directe du Theremin du groupe (elles !). Ceci étant « calé », les portes peuvent désormais s'ouvrir aux parapluies bigarrés et autres bottes de caoutchouc de laide facture...
Très vite, malgré l'humidité ambiante qui règne en maîtresse absolue au dehors, dans le lointain, les humains présents se surprennent à battre des pieds et mains devant l'attaque "sèche" du trio des Babycart en showcase chez-nous ce soir, à l'occasion de la sortie récente de leur EP du même non (j'ai jamais pu saquer le mot "éponyme" ! J'assume...).


Une longue suite de morceaux (quasi essentiellement instrumentaux) inspirés par le temps, les éclairs, les vaches, le cinéma Français (Européen et Japonais) le cours de l'humour – rarement côté en bourse, contrairement à la tonne de pollution, qui fait un tabac sur les marchés, elle ! – les bretelles de Bernard Blier portées sous Flingueurs (Tontons), le rock, le ska, le jazz, les longues envolées planantes et éthérées autrefois propres aux lointaines, « ouvertes’ et chamarrées "70's"... Snif !
Après une rapide pause destinée à s’humecter « le dedans », blablater de rapide, ou bien jouer un temps au coin du canapé avec les quelques nains – aux mains débordantes de sucreries et boissons – venus accompagner la bonne quarantaine de "locaux" ayant fort opportunément bravé les éléments contraires et les nombreux éclairs zébrant de biais la couche de pollution recouvrant notre bonne ville depuis toujours rétive à la pluie, à la modernité sous toutes ses formes, reprise des "hostilités" soniques…
Un second set qui brasse de la note à foison, qui les tire, les fait crisser, les multiplie de plaisir sur manches en mode Christophe (Chave). Postée au centre du triangle, à équidistance de ses deux mâles "partenaires", Solenn joue de ses mains en experte, en mode étrangeté : ne cessant de les balader, dessiner du cercle, tendre du doigt, ou bien lisser lentement de la pulpe au-dessus d'un l'instrument parfois honni, qui aura apporté moult désillusions au gars Brian (Wilson) à l'époque de l'intriguant Smile : en passe de ressortir tout bientôt sous une forme annoncée comme étant "définitive", "restaurée" (comme à chaque fois) avant qu'une prochaine "remastérisation de la mort sous pleins des bits qui tuent" ne nous donne bientôt envie de ruer dans les brancards des labels afin de leur faire rendre raison, une fois pour toutes, cochons de payants que nous sommes...


Une seconde partie de show qui achève de convaincre les étonnés ou réticents du début : qui se liguent, tempêtent, manifestent, en demandent "encore". Une "triplette" de morceaux plus loin, la foule remercie de concert, puis entame tout de go le dialogue avec les musiciens du soir, tout en ne cessant de faire claquer ou tinter de la langue (de plaisir) sur gobelets de plastique offerts précisément à cet effet.
Du pur plaisir à renouveler bientôt, histoire d'oublier le hideux fantôme de la crise qui s’avance en loucedé pour nous dévorer de « cru » (surtout les tout petits. Les petits, surtout...) récemment indexée sur dette « Hellène »... Ou autre !


J2C et Le Massilia Crew (présent tout du long derrière, aux manettes du buffet gentiment offert !) d'ores et déjà projeté sur la "prochaine"…

BABYCART :


BOOMBOP REC :


Photos LOF
Florencerougny.com

J2C :
Chroniques de concert
http://www.concertandco.com/critique/critique-concert-compte-36585.htm

Podcasts Radio :
Serial Losers :
http://www.radiogrenouille.com/emission/serial-losers-2/

Entre Deux :
http://www.radiogrenouille.com/?s=entre+deux

La Vie Est Un JE :
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