(Toi Non Plus !)
Non, non, non ! Rassurez-vous (nous ?) je n’ai nullement l’intention de m’arracher LA corde vocale en m’escrimant à fredonner en vain cet air honni qui semble s’insinuer – tel un mauvais courant d’air chargé de blizzard ! – dans chaque interstice, écran, poste de radio, conversation ou « Une » des journaux, depuis ce dimanche 12 Février… Nope ! Si je prends le temps de revenir vers-vous, c’est pour vous rappeler, que, demain sera un AUTRE jour (intéressant, non ?). Enfin, que CE jour très précis, sera un rien « particulier », pour celles et ceux qui s’adonnent aux joies de la vie ou de la nuit à DEUX, sur commande, à date précise ! Une journée/soirée particulière, que nous nous devions de célébrer à notre façon, ici, en Massilie !
Sachez donc, que le magasin se fera un PLAISIR de vous accueillir en grande pompe, ce jour, à l’occasion de cette célébration amoureuse menée à deux ou à plusieurs (tout seul, « ça » compte aussi, bien entendu : « ça » permet de ne pas se tromper, niveau cadeau, et d’arriver à ses fins à tout coup… En plus !).
En partant du principe que les chocolats font grossir des hanches, mentons et hauts des cuisses, que les dessous « sexy » finiront pas se délaver ou s’effilocher, à terme – encore plus vite, si l’on se trompe de « programme » ou si un(e) amant(e) éconduit(e) les lacère de lame… – que les bougies collent aux nappes et brûlent la pulpe des doigts qui se rejoignent, que les gadgets « coquins » sont indexés sur PILES ou sur la malfaçon liée aux délocalisations sauvages, et que les bijoux en Or finiront (un laid jour prochain) dans une enveloppe plastifiée afin que d’être revendus de déception ou de manque (la CRISE, encore…) n’hésitez donc pas à VOTER UTILE, intelligent, en faveur de l’indémodable, de l’incontournable, du sel de la vie à deux indexée sur souvenirs émus de (LA) première rencontre : la MUSIQUE !!!
Afin de LA (le) ravir, offrez-lui donc un sommet musical à gravir immédiatement ensemble – Le Forever Changes de Love, le Happy Sad, de Tim Buckley, le Hunky Dory de Bowie, le Revolver des Beatles, le Pet Sounds des Beach Boys, le What’s Goin’ On de Marvin Gaye, le London Calling du Clash, le Wish You Were Here de Pink Floyd, le Think Tank de Blur, le Natty Dread de Bob Marley, le Cabretta de Mink Deville, le Surrealistic Pillow du Jefferson Airplane, le Ten de Pearl Jam, le Mezzanine de Massive Attack, le Band of Gypsys de Jimi Hendrix, le Between The Buttons des Rolling Stones, L’Homme À La Tête De Chou, de Gainsbourg…
Avant toute chose, charmez-là (le ?) à l’aide du White Bird de It’s A Beautiful Day, déclarez votre flamme en mode Layla (Clapton), Ain’t No Mountain High Enough (Marvin Gaye/Tami Terrell), jouez « franc jeu » (If I’M In Luck, I Might Get Picked Up/Betty Davis), visez la p’tite jeunette du rez-de-chaussée (Gloria/Them), faites-vous « aider », au besoin (Cupid/Sam Cooke, ou, Angel/Jimi Hendrix), allez à la pêche aux souvenirs (Allison/Elvis Costello), faites appel à l’indicible (Guardian Angel/Mink Deville), riez déjà du surlendemain (Romeo and Juliet/Dire Straits), sachez vous fondre dans l’« autre » (Fade Into You/Mazzy Star), soyez jusqu’au-boutiste (There Is A light That Never Goes Out/The Smiths), gonflez du biscotto (These Arms Of Mine/Otis Redding), assumez « tout », et son contraire, crânement (I’M Your Man/Léonard Cohen), feignez l’« inédit », l’« incroyable » l’« inattendu » (Never Even Thought/Murray Head), tenez vous-en uniquement aux apparences (Vu de L’Extérieur/Gainsbourg) promettez-lui le Septième Ciel à tout coup (Stairway To Heaven/Led Zeppelin), ou bien, offrez-le lui ! (Just Like Heaven/The Cure), vivez l’instant présent, sans reculer ni trembler (Shy/Ani Difranco), suez sans retenue sur la « bête » (Sledgehammer/Peter Gabriel-Sex Machine/James Brown), goûtez votre plaisir (C’est Extra/Léo Ferré) chantonnez de douceur, iris baignés d’humide (La, La, La, Means I Love You/The Delfonics), roulez à sa rencontre, si besoin, est (Midnight Train To Georgia/Gladys Knight & The Pips), soyez « positifs » (This Will Be Our Year/The Zombies), « ultimes » (A Case Of You/Joni Mitchell), secouez crânement du pelvis (Burning Love/Elvis Presley), osez une proposition (Let’s Stay Together/Al Green), livrez-vous sans retenue (At Last/Etta James – Yellow/Coldplay), tressez ses lauriers d’humide (Something/George Harrison - L’Amour Looks Something Like You/Kate Bush), vivez l’amour en mode « Indé » (I Melt With You/Modern English), dites-lui que vous ne voyez plus qu’elle (Always See Your Face/Arthur Lee and Love), dites-le, en lui envoyant des « fleurs » (I Need You/America), protégez-vous au mieux afin d’éviter les « conséquences » probables de vos actes (Eat For Two/10 000 Maniacs), faites-lui chanter vos louanges (You Make Me Feel Like A Natural Woman/Aretha Franklin) et puis, partez tous deux, droit devant vous, sans calculer ni vous retourner (Thunder Road/Bruce Springsteen), blottis de chaud sous l’ample crinière des chevaux sauvages de légende (Wild Horses/Rolling Stones)…
(Original Artwork by Joseph Arthur/josepharthur.com)
Au besoin, pour séduire « autrement », mettez vos idéaux en avant (A Change Is Gonna Come/The Neville Brothers), vos convictions « intimes » (Ring Of Fire/Johnny Cash – Penetration/Iggy Pop), votre sens de l’« ouverture » (What Colour Is Love ?/Terry Callier), votre totale compréhension de la situation (C’est Un Animal/Bijou), vos carences légendaire (Too Drunk To Love You/Cowboys From Outterspace), ce que vous pourriez faire pour l’arracher à l’autre (Le Bal Des Laze/Polnareff), avouez votre total asservissement (Oh Yoko !/John Lennon), quels sont les RÉELS enjeux de cette soirée unique, annuelle, programmée (Orly/Jacques Brel). Dans le cas contraire, si rien ne marche finalement comme prévu, sachez vous contenter intelligemment d’un « ami » fidèle, compréhensif, éternel (You’ve Got A Friend/Carole King-Waiting On A Friend/Rolling Stones).
All I Want Is You (U2) en gros ! Offrez-lui du plaisir, du rêve, de l’émotion, de l’évasion, du qui « dure », de l’abouti en mode partage total : de la musique, quoi. De la MUSIQUE (en VINYLE, DVD, OU CD !) DE LA MUSIQUE ! DE LA MUSIQUE, quoi, mordiou ! En lieu et place du gros cœur ROSE moche : « Je t’aime fort comme ça ! »… Massilia (Records) est là pour « ça » !!!
J2C et le Massilia « crew »…
P « Massilia » S :
Par la suite, une fois la « chose » consommée de passion, il sera toujours temps de se rabattre sur les inévitables, Blood On The Tracks (Bob Dylan), Blue (Joni Mitchell), Rumours (Fleetwood Mac), Tunnel Of Love (Bruce Springsteen), ou, The Graduation Ceremony (Joseph Arthur) : histoire de panser en noirceur « solo », les plaies de la récente séparation… (Ou les plaies, encore à vif, de la « veste » mémorable, subie la veille au soir…).
Shhhhhhhhhhhh !!! (Love Cymbale !).